Le taux de commission proposé par les agences ou les réseaux fait tout naturellement partie des critères de choix.
Les agents de vente indépendants font partie du paysage immobilier depuis très longtemps. Jusqu’à il y a une dizaine d’années, ils étaient principalement rattachés à une agence locale. L’arrivée de réseaux d’agents commerciaux indépendants, communément appelés « agents commerciaux agents », a considérablement augmenté leur nombre et a profondément modifié leurs pourcentages de rémunération, leurs « commissions ».
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Il convient de noter que s’il est désormais approprié d’utiliser le terme « honoraires » pour la rémunération de l’agence immobilière elle-même, la part versée aux agents commerciaux qui ont participé à la transaction est toujours appelée « commission ». Le Code de commerce précise, en ce qui concerne les agents commerciaux, « Tout élément de rémunération variant en fonction du nombre ou de la valeur des affaires constitue une commission ».
Plan de l'article
Qu’est-ce que le taux de commission pour un agent de vente ?
Avant l’émergence des réseaux, le taux de commission généralement accordé aux agents de vente « en agence » était généralement de 40 % : 20 % pour l’entrée du mandat et 20 % pour la vente, en cas d’intervention de deux agents de vente sur la même affaire. Il y avait parfois des écarts, à 30 % ou 50 %, en fonction de la difficulté du recrutement et de la concurrence entre les agences. Certains ont établi des pourcentages supérieurs au chiffre d’affaires de base au-delà d’un chiffre d’affaires annuel ou mensuel, d’un nombre de ventes, voire d’un pourcentage du chiffre d’affaires total de l’agence. Ou pour des mandats exclusifs, ou en fonction de l’ancienneté de l’affaire dans le dossier, voire de l’ancienneté de l’agent commercial.
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L’apparition des réseaux a augmenté les offres, la rémunération commence souvent autour de 70 % et peut aller jusqu’à 95 % ou 98 %, en fonction du chiffre d’affaires annuel ou du « pack » choisi. En effet, dans ces réseaux, l’agent commercial participe financièrement à un tarif mensuel, un « pack » mensuel fixe ou basé sur le nombre de caisses en vente et/ou les sites Web de distribution sur Internet choisis.
Pour choisir un réseau, le candidat agent commercial aura intérêt non seulement à comparer le taux de commission ou le montant du pack, mais également à ce que le réseau apporte en matière de formation, d’assistance, de suivi, d’outils, de services juridiques et autres, de possibilités de diversification (location/gestion, rente viagère, vente de fonds d’entreprise…), site web… Il devra également se renseigner sur les méthodes de travail, plutôt qualitatives (peu de mandats dont nous nous occupons bien ) ou plutôt quantitatives (beaucoup de mandats, donc beaucoup de prospection).
De plus, quel est le pourcentage des frais facturés par l’agence ou le réseau ? S’il est trop bas, l’agent de vente devra réaliser plus de ventes pour le même résultat financier. Et ce n’est pas le montant des frais qui constitue le le nombre de ventes, mais la qualité des services offerts.
Attention, les réseaux qui proposent aux agents commerciaux de choisir leur propre barème d’honoraires sont en totale illégalité ! Consultez l’article « Les frais par agent commercial sont-ils légaux ? La réponse fournie par la DGCCRF est clairement non…
Une option intermédiaire est apparue récemment, avec des agences regroupant de 40 à 60 négociateurs, dans des secteurs où la densité de population le permet. Le taux de commission dans ces structures est de l’ordre de 55 %.
Nous devons comparer ce qui est comparable, ces différents taux de commission couvrent différentes réalités. Dans une agence locale, l’agent commercial bénéficie de la proximité avec l’équipe, avec le (s) manager (s), il a un bureau disponible, pas de « pack » à payer. Il a souvent moins de formation et de soutien que dans un réseau, et moins de retombées publicitaires.
Dans un réseau, l’agent de vente bénéficie d’un taux de commission plus élevé et bénéficie généralement de solides formation, souvent en ligne, et de bons outils et services. Il doit être autonome, mais il est seul sur le terrain. Cela convient très bien à certains qui ne voudraient pas changer pour quoi que ce soit au monde, d’autres ne supportent guère de devoir s’organiser.
En ce qui concerne les très grandes agences avec de nombreux agents commerciaux, nous trouvons les avantages et les inconvénients déjà mentionnés, avec en outre parfois des problèmes de concurrence entre agents commerciaux sur le terrain.
Le taux de commission n’est pas le seul critère pour devenir agent commercial en immobilier , loin de là, le plus important est de choisir la façon de travailler — et la structure — qui conviendra le mieux à vos aspirations et à votre tempérament !
Un réseau immobilier pour les agents mandataires
Un agent commercial qui donne de lui-même sur chaque dossier est donc certain de pouvoir être rémunéré convenablement. Ce qui est important, quand on a une profession d’agent mandataire immobilier et que l’on a choisi de travailler à son compte, c’est de pouvoir compter sur un bon reseau immobilier, grâce auquel on peut avoir accès à des dossiers d’achats, de ventes ou de locations le plus souvent possible. Si l’on travaille bien dès le départ, et que l’on se fait un nom dans ce réseau immobilier, on sait que l’on va être souvent sollicité et qu’en conséquence on aura plus de travail et donc potentiellement plus d’argent à la fin de chaque mois. Sans réseau immobilier, en revanche, on ne pourra pas développer son activité, même si l’on a la meilleure volonté du monde. En effet, qui pourrait confier des missions à un professionnel, si bon soit-il, que l’on ne connaît pas du tout ? Il convient donc de s’abonner à un réseau qui, en plus, fournit des outils numériques qui permettent de suivre toute l’activité que l’on a, et en particulier de savoir qui relancer à quel moment.